Des demandeurs d’asile en renfort bénévole sur l’Oxfam Trailwalker
Le dernier weekend d’août, se déroulait la 12ème édition de l’Oxfam Trailwalker, dans la Grande Forêt de Saint-Hubert, en province du Luxembourg. Près de 1200 randonneurs, par équipe de 4, ont relevé le défi de boucler la marche de 100km en moins de 30h. La bonne organisation et le bon déroulement d’un événement de cette envergure ne serait possible sans la précieuse aide de près de 400 bénévoles. Parmi eux, une quinzaine de candidat réfugiés résidents des centres d’accueil de Belgrade, Bierset, Natoye, Nonceveux, Sainte-Ode, Tournai et Yvoir Bocq. Rencontre, sur place, avec Amgad, Oumar et Tarek.
Amgad a 38 ans et est originaire d’Egypte. Il est en Belgique depuis 6 mois seulement mais n’est pas à sa première expérience de bénévolat. Avide de découvertes et de rencontres, il n’a pas hésité une seconde à s’inscrire comme bénévole via le site de l’Oxfam Trailwalker. « Ça avait l’air d’être un événement incroyable. J’étais curieux de vivre cette expérience avec tous les autres bénévoles et par la même occasion de faire du camping pour la première fois !». Déjà présent le vendredi pour les derniers préparatifs, il a assuré, dès la première heure le samedi, l’accueil et l’enregistrement des marcheurs. Plus tard dans la journée, il a également rejoint l’équipe de kinésithérapeutes pour les assister dans le massage des jambes douloureuses des coureurs. « On a reçu une petite formation pour faire les massages. J’en profite aussi pour apprendre de nouvelles choses !». « C’était un weekend magnifique, conclut-il. C’est la première fois que je voyais autant de personnes se mobiliser sans rien attendre en retour, juste pour aider ».
Son aventure auprès d’Oxfam ne s’arrête pas là pour autant puisque, dès la rentrée, il rejoint l’équipe de bénévoles du centre de tri de vêtements d’Oxfam à Namur. Comme pour Oumar et Tarek, le volontariat est un moyen de lutter contre l’ennui et l’isolement souvent ressentis durant la longue période de procédure d’asile.