A ne pas manquer : rediffusion du documentaire « Je n’aime plus la mer »
Ils viennent d’Afghanistan, d’Irak, de Syrie ou d’Erythrée. Accompagnant leurs parents, ils ont fui la guerre et les persécutions. Propulsés sur les routes, ces enfants de l’exil ont dû faire face, malgré leur jeune âge, à de multiples dangers pour rejoindre l’Europe. D’autres ne sont jamais parvenus au bout de ce périple, engloutis dans les flots de la Méditerranée, le froid des montagnes ou les réseaux d’esclavage.
Mais une fois en Europe, en Belgique, comment se reconstruire, se créer une place dans un décor en tout point différent de sa ville, de son village ? Il y a aussi cette longue attente d’une reconnaissance du statut de réfugié. Dans cet espace-temps rempli d’espérances, le film se met à la hauteur des enfants et recueille leur parole. De leur pays et de leur voyage, il leur reste des images, des émotions, des cauchemars et des peurs. Et tous ont un point commun : ils n’aiment plus ni la forêt, ni la montagne, ni la mer…
Rendez-vous mercredi 22 août à 21h05 sur La Trois
Sorti en février dernier au cinéma, réalisé par Idriss Gabel et co-produit par Les Films de la Passerelle et la Croix-Rouge de Belgique, « Je n’aime plus la mer » sera diffusé sur La Trois (RTBF), ce mercredi 22 août à 21h05.
A travers ce documentaire, la Croix-Rouge poursuit son action en vue d’encourager une culture d’ouverture et du vivre ensemble au quotidien, dans un contexte actuel plus que jamais marqué par la vulnérabilité croissante des personnes migrantes, la peur de l’Autre, et le repli sur soi.
Retrouvez ici l’agenda des projections publiques, la bande annonce et des extraits du film : www.jenaimepluslamer.com
Réactions…
« Magnifique documentaire qui offre un autre regard sur la migration ! Les enfants sont tellement touchants, ils nous embarquent dans leur vie quotidienne. » Brigitte et André, Bruxelles, 2018
« On sort de la salle grandi, par la puissance des mots d’enfants sur leur parcours et leur impressionnante résilience pour poursuivre leur vie ». Bruno, Bruxelles 2018
« J’avais peur que ce documentaire me fasse pleurer, mais finalement j’ai beaucoup souri, c’est un film plein d’humour et d’espoir ». Virginie, Namur 2018